L’insertion de la personne nécessite la désignation à l’intérieur de l’entreprise d’une personne chargée de l’insertion Cet accompagnateur, très souvent appelé «tuteur», permet d’éviter les blocages de communication qui peuvent venir du travailleur déficient intellectuel ou de ses collègues. Le choix du tuteur reste déterminant. C’est le véritable pivot de la réussite de l’insertion. La personne handicapée mentale a beaucoup plus de chance d’être acceptée dans un groupe de travail si elle est introduite par quelqu’un qui en est déjà membre. Il s’agit de désigner une personne capable de bien appréhender ses difficultés et de partager avec elle la recherche de solution. Une relation de confiance doit s’instaurer afin que la personne handicapée mentale puisse confier ses difficultés. La personne sélectionnée a besoin, au préalable, d’une formation plus complète sur le problème du handicap mental et une information inhérente aux besoins de la personne. Une autre personne, chargée du suivi professionnel de l’adulte déficient mental a pour missions de favoriser l’intégration du stagiaire ou du travailleur en entreprise : Établir des relations professionnelles est indispensable, il s’agit de considérer la différence avec toute son efficience et non sa déficience. L’adulte progresse alors de manière étonnante, il est un salarié à part entière.