Environnement et Société
« Ecole, emploi, pouvoir d’achat, logement, transports, famille, santé, consommation, droits civiques, vie sociale, loisirs, vacances… Autant de secteurs dans lesquels les personnes en situation de handicap et leurs familles rencontrent blocages et obstacles »
Vivre « comme tout le monde », choisir librement son mode de vie, participer à la vie de la cité et en être acteur: c’est tout simplement ce que désirent les personnes en situation de handicap, et leurs proches. Ces aspirations légitimes nécessitent une société conçue pour tous, avec tous. C’est-à-dire un environnement accessible à tous, des droits garantis et des réponses adaptées en fonction des besoins spécifiques de chacun.
La société doit donc prendre en compte toutes les situations de handicap, dans le cadre d’une politique transversale (c’est à dire dans tous les domaines), de non-discrimination et de solidarité nationale. L’accès à tous les droits fondamentaux – droit à l’éducation, au travail, à un revenu d’existence, à la santé, à circuler librement, au respect de l’intimité… – doit être garanti aux personnes en situation de handicap comme à tout un chacun. Ces droits ont été posés par la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Ils ont été développés par des conventions, chartes et pactes internationaux, essentiellement sous l’égide de l’ONU et de l’Europe, dont les traités impulsent les politiques nationales de non-discrimination et de respect des droits de l’Homme. Ces droits ont été réaffirmés et précisés dans la Convention internationale des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées.
Participation sociale, citoyenneté, non-discrimination, solidarité, droits fondamentaux, dignité : autant de principes qui président à l’évolution vers une société plus ouverte et accueillante, dans laquelle chaque individu a sa place. Les personnes en situation de handicap ne veulent pas se battre exclusivement pour elles-mêmes ; elles proposent d’agir pour une société ouverte à tous, avec toutes les personnes, concernées ou non par l’exclusion, partageant la volonté d’un autre modèle de « vivre ensemble ».
Julie, volontaire en service civique à Down Up, en pleine discussion.