"Traitez les gens comme s'ils étaient ce qu'ils pourraient être, et vous les aiderez à devenir ce qu'ils sont capables d'être" Goethe

Il engloutira les cent kilomètres de Millau, en faveur de l’intégration et des actions de Down Up.

Il engloutira les cent kilomètres de Millau, en faveur de l’intégration et des actions de Down Up.

Le hasard fait parfois bien les choses. Il y a quelques mois, le Bapalmois Freddy Petit effectuait des travaux d’électricité au nouveau siège de l’association arrageoise Down Up, 21 rue Paul-Adam. Un chantier parmi tant d’autres… Sauf qu’à force de croiser le président Emmanuel Laloux dans les couloirs, le dialogue s’est engagé. Et le courant est vite passé.

« Il m’a parlé de ce qu’ils faisaient, j’ai tout de suite adhéré. »« Si j’avais été concerné, j’aurais aimé trouver une association comme celle-ci. »

En l’occurrence, l’équipe de Down Up se bat au quotidien pour faciliter l’intégration, en milieu ordinaire, de personnes touchées par une déficience mentale (généralement la trisomie 21). L’association avait déjà beaucoup fait parler d’elle au début des années 2010, en s’impliquant dans le projet de l’îlot Bon Secours, près de la préfecture, où résident aujourd’hui une douzaine de personnes trisomiques en autonomie.

« C’est top ce qu’ils font, il faut voir le regard des gens qui sont aidés… »

Alors, le sportif a voulu apporter sa contribution : il engloutira, à la fin du mois, les cent kilomètres de Millau (dans l’Aveyron) à la marche, au profit de Down Up.

Il sollicite depuis quelques semaines les entreprises (et les particuliers), en vue de récolter des promesses de dons. Le principe : le financer au kilomètre, et verser la somme finale une fois l’épreuve achevée.

« Par exemple, pour 10 centimes le kilomètre, si j’arrive au bout, ça fera 10 euros… Si j’arrête à 80 %, 8 euros. »

S’est-il fixé un objectif de dons ?

« Non, je ne fais pas ça que pour l’argent. En fait, les échanges avec les partenaires sont finalement l’occasion de parler de l’association, de véhiculer son projet. »

Une première victoire en soi !

Treize semaines de préparation

Le 28 septembre, Freddy Petit aura vingt-quatre heures pour venir au bout des cent kilomètres. Il s’est concocté une préparation de treize semaines pour y parvenir, « à raison de quatre sorties par semaine ». Seul soutien pendant la course : son beau-frère, Emmanuel Pailleux, qui le suivra à vélo.

La Voix du Nord : par Thomas Bourgois |

Pour les dons : https://www.facebook.com/Freddy-PETIT-millau

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